Le bois, second produit d'exportation.
La forêt camerounaise couvre environ 20 millions d'hectares, soit 44% du territoire.
C'est la deuxième forêt d'Afrique après celle de la République démocratique du Congo.
Le secteur forestier, qui contribue pour environ 6% à la formation du PIB génère
actuellement environ 45 000 emplois dont près de la moitié dans le secteur informel.
L'adoption du code forestier de 1994 et l'arrêt partiel des exportations de grumes en
1999 ont permis l'industrialisation rapide de la filière.
Au niveau sous-régional, le Cameroun possède l'industrie de transformation la plusdéveloppée.
Le bois est le deuxième produit d'exportation après le pétrole.
En 2002, il représentait 15% du total des exportations en valeur, avec 290 millions EUR.
Le bois d'oeuvre :
La production du bois d'oeuvre est actuellement estimée à 2,45 millions de m3/an, dont 1,5
millions de m3/an pour le domaine forestier permanent.
A ce jour, 300 espèces sont commercialisables mais une soixantaine seulement font l'objetd'une exploitation régulière.
5 essences (l'Ayous, le Sapelli, l'Azobe, l'Iroko et le Frake) représentent près de 70% de la production totale.
Si le bois d'oeuvre génère l'essentiel des recettes issues de la forêt, d'autres produits sont exploités.
Le secteur faune représente pour l'Etat environ 152 millions EUR de recettes directes,
souvent liés au tourisme cynégétique (permis de chasse, droits d'entrées sur les aires protégées...).
On estime que 2 000 personnes travaillent dans le secteur formel (chasseurs, emploisassociés à la capture, guides touristiques, pisteurs et porteurs des zones de chasses) et8 000 dans le secteur informel (chasseurs braconniers, revendeurs...)
La faune sauvage a une place non négligeable dans l'alimentation.
Elle constitue l'apport enprotéines de plus de la moitié de la population camerounaise.
La filière bois-énergie, permet à 70 % des ménages de faire leur cuisine, d'après les
estimations du Ministère des Mines et de l'Energie.
Les produits forestiers non-ligneux (plantes médicinales et nutritives) sont encore peu
exploités, même s'ils suscitent de grosses activités en milieu rural.
Certaines plantes telles l'okok ou eru (Ngnetum Africanum), la gomme arabique et le rotinsont de plus en plus mises en valeur.
:
L'industrie du bois la plus développée de larégion
Depuis l'arrêt partiel d'exportation des grumes en 1999, l'économie forestière
camerounaise repose essentiellement sur la transformation, en terme de valeur ajoutée et
de nombre d'emplois générés, tant en milieu urbain qu'en milieu rural.
La capacité maximale de transformation est estimée à 2,8 millions de m3/an, pour uneproduction de 2,45 millions de m3/an.
Le Cameroun compte environ 70 usines de transformation, dont les caractéristiques sont les suivantes :
elles se situent de préférence dans des points francs industriels ou en milieu urbain(facilité d'accès au port de Douala)
elles sont le plus souvent construites à partir de matériel d'occasion acheté et révisé en Europe
il s'agit principalement d'usines de première transformation.
Un audit industriel réalisé en 1999 par le Cerna, recensait 37 scieries simples, une
quinzaine d'usines avec séchoirs, 4 unités de déroulage, 5 ateliers de menuiserie
industrielle, 3 ateliers de parqueterie, 2 ateliers de raboterie.
On retrouve parmi ces opérateurs des groupes français tels Rougier (SFID), Bolloré
(Hassan Forestière de Campo et Société Industrielle des Bois Africains, Sibaf) et Pasquet
(R.Pallisco) ; des intérêts libanais avec Miguel Khoury (Cocam, SABM), Paul Khoury, Hazim
(Société Forestière Hazim) ; des Italiens (Ecam Placage, Alpicam, le Groupe Vasco Legne),
des Belges (Colvenaere) ; des Grecs (Etablissements Karayannis), des Hollandais (Wijma,
Groupe GWZ), des Chinois (Vicwood) des Malaisiens et des Camerounais.
On dénombre également une soixantaine d'opérateurs actifs ne disposant pas d'unités de
transformation, mais qui vendent leurs grumes soit aux détenteurs de ces unités, soitdirectement à l'exportation.
Ces grumes proviennent essentiellement des titres d'exploitation dénommés " vente à lacoupe " ou " récupération "
La commercialisation du bois est bien structurée sur le marché export, mais reste
inorganisée sur le plan local, malgré un marché en progression :
Les exportations sont principalement destinées aux marchés européens (qui absorbent
70% des grumes et 90% des sciages) et asiatiques.
Le marché local consomme essentiellement les sciages et contre plaqués de 2ème choix.
Une bonne partie de la demande intérieure de bois est satisfaite par du bois débitéprovenant des scieurs artisanaux.
Un secteur de plus en plus réglementé
*L'exportation est interdite sous forme de grumes pour les 13 essences suivantes :
Acajou de Bassam (Ngollon) ; Afrormosia (Assamela) ; Aniegre (Aningre) ; Bete (Mansonia) ; Bibolo (Dibetou) ;
Bosse ; Bubinga ;Douka (Makore) ; Doussié blanc (Pachyloba ou Apa) ; Doussié (Bipindensis) ; Fromager (Ceiba) ;
Ilomba ; Iroko ; Longji (Abam) ; Moabi ; Movingui ; Evengkol ; Padouk ; Pao Rosa ; Sapelli ; Sipo ; Wenge ; Zingana(Amuk)
*12 essences, dont l'ayous sont considérées comme des essences de promotion de 1ère catégorie
*57 essences sont considérées comme des essences de promotion de 2ème catégorie
Le secteur forestier, qui contribue pour environ 6% à la formation du PIB génère
actuellement environ 45 000 emplois dont près de la moitié dans le secteur informel.
L'adoption du code forestier de 1994 et l'arrêt partiel des exportations de grumes en
1999 ont permis l'industrialisation rapide de la filière.
Au niveau sous-régional, le Cameroun possède l'industrie de transformation la plusdéveloppée.
Le bois est le deuxième produit d'exportation après le pétrole.
En 2002, il représentait 15% du total des exportations en valeur, avec 290 millions EUR.
Le bois d'oeuvre :
La production du bois d'oeuvre est actuellement estimée à 2,45 millions de m3/an, dont 1,5
millions de m3/an pour le domaine forestier permanent.
A ce jour, 300 espèces sont commercialisables mais une soixantaine seulement font l'objetd'une exploitation régulière.
5 essences (l'Ayous, le Sapelli, l'Azobe, l'Iroko et le Frake) représentent près de 70% de la production totale.
Si le bois d'oeuvre génère l'essentiel des recettes issues de la forêt, d'autres produits sont exploités.
Le secteur faune représente pour l'Etat environ 152 millions EUR de recettes directes,
souvent liés au tourisme cynégétique (permis de chasse, droits d'entrées sur les aires protégées...).
On estime que 2 000 personnes travaillent dans le secteur formel (chasseurs, emploisassociés à la capture, guides touristiques, pisteurs et porteurs des zones de chasses) et8 000 dans le secteur informel (chasseurs braconniers, revendeurs...)
La faune sauvage a une place non négligeable dans l'alimentation.
Elle constitue l'apport enprotéines de plus de la moitié de la population camerounaise.
La filière bois-énergie, permet à 70 % des ménages de faire leur cuisine, d'après les
estimations du Ministère des Mines et de l'Energie.
Les produits forestiers non-ligneux (plantes médicinales et nutritives) sont encore peu
exploités, même s'ils suscitent de grosses activités en milieu rural.
Certaines plantes telles l'okok ou eru (Ngnetum Africanum), la gomme arabique et le rotinsont de plus en plus mises en valeur.
:
L'industrie du bois la plus développée de larégion
Depuis l'arrêt partiel d'exportation des grumes en 1999, l'économie forestière
camerounaise repose essentiellement sur la transformation, en terme de valeur ajoutée et
de nombre d'emplois générés, tant en milieu urbain qu'en milieu rural.
La capacité maximale de transformation est estimée à 2,8 millions de m3/an, pour uneproduction de 2,45 millions de m3/an.
Le Cameroun compte environ 70 usines de transformation, dont les caractéristiques sont les suivantes :
elles se situent de préférence dans des points francs industriels ou en milieu urbain(facilité d'accès au port de Douala)
elles sont le plus souvent construites à partir de matériel d'occasion acheté et révisé en Europe
il s'agit principalement d'usines de première transformation.
Un audit industriel réalisé en 1999 par le Cerna, recensait 37 scieries simples, une
quinzaine d'usines avec séchoirs, 4 unités de déroulage, 5 ateliers de menuiserie
industrielle, 3 ateliers de parqueterie, 2 ateliers de raboterie.
On retrouve parmi ces opérateurs des groupes français tels Rougier (SFID), Bolloré
(Hassan Forestière de Campo et Société Industrielle des Bois Africains, Sibaf) et Pasquet
(R.Pallisco) ; des intérêts libanais avec Miguel Khoury (Cocam, SABM), Paul Khoury, Hazim
(Société Forestière Hazim) ; des Italiens (Ecam Placage, Alpicam, le Groupe Vasco Legne),
des Belges (Colvenaere) ; des Grecs (Etablissements Karayannis), des Hollandais (Wijma,
Groupe GWZ), des Chinois (Vicwood) des Malaisiens et des Camerounais.
On dénombre également une soixantaine d'opérateurs actifs ne disposant pas d'unités de
transformation, mais qui vendent leurs grumes soit aux détenteurs de ces unités, soitdirectement à l'exportation.
Ces grumes proviennent essentiellement des titres d'exploitation dénommés " vente à lacoupe " ou " récupération "
La commercialisation du bois est bien structurée sur le marché export, mais reste
inorganisée sur le plan local, malgré un marché en progression :
Les exportations sont principalement destinées aux marchés européens (qui absorbent
70% des grumes et 90% des sciages) et asiatiques.
Le marché local consomme essentiellement les sciages et contre plaqués de 2ème choix.
Une bonne partie de la demande intérieure de bois est satisfaite par du bois débitéprovenant des scieurs artisanaux.
Un secteur de plus en plus réglementé
*L'exportation est interdite sous forme de grumes pour les 13 essences suivantes :
Acajou de Bassam (Ngollon) ; Afrormosia (Assamela) ; Aniegre (Aningre) ; Bete (Mansonia) ; Bibolo (Dibetou) ;
Bosse ; Bubinga ;Douka (Makore) ; Doussié blanc (Pachyloba ou Apa) ; Doussié (Bipindensis) ; Fromager (Ceiba) ;
Ilomba ; Iroko ; Longji (Abam) ; Moabi ; Movingui ; Evengkol ; Padouk ; Pao Rosa ; Sapelli ; Sipo ; Wenge ; Zingana(Amuk)
*12 essences, dont l'ayous sont considérées comme des essences de promotion de 1ère catégorie
*57 essences sont considérées comme des essences de promotion de 2ème catégorie